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lecteursenvoyage le blog de la 1ère s 3 accueil mode d’emploi publier un nouveau sujet se connecter lectures analytiques site de la bnf abonnez vous au flux rss 9 décembre 2016 par maxime dans fichiers joints commentaires ( 0 ) feuille pour lectures analytiques feuille lectures analytiques 17 novembre 2016 par lecteursenvoyage dans non classé commentaires ( 1 ) haïkus lever du soleil, face à la mer, je m’oublie sablier du temps fleurs de cerisiers, beauté éphémère, nous, fragiles et mortels lune dans la nuit noire, ciel sans étoile soir immobile a vous ! 6 novembre 2016 par lecteursenvoyage dans réaction naïve commentaires ( 1 ) francis ponge ; le cageot si ce texte était un animal ce serait un papillon car la durée de vie du cageot est de un ou deux jours comme le papillon. youenn 6 octobre 2016 par maxime dans réaction naïve commentaires ( 1 ) nord perdu, nancy huston pour moi, si ce texte était une « chose » ce serai « google traduction » car l’auteur dit dans le texte que lorsque l’on va dans un pays étranger, on ne sait pas bien parler la langue de ce pays donc c’est un peu comme google qui ne traduit pas forcément correctement les phrases qu’on lui demande maxime 21 septembre 2016 par maxime dans réaction naïve commentaires ( 2 ) le discours du vieux tahitien, diderot pour moi,si ce texte était un animal ce serai une pie car les pie sont des voleuses et le français qui arrive a tahiti s’empare du pays comme si il était a lui donc cela se réfère a un vol maxime 14 septembre 2016 par lecteursenvoyage dans textes commentaires ( 0 ) michel de montaigne, essais, livre iii, chapitre ix : « sur la vanité », « l’art de voyager» (extrait) moi, qui le plus souvent voyage pour mon plaisir, je ne me guide pas si mal. s’il ne fait pas beau à droite, je prends à gauche ; si je me trouve peu apte à monter à cheval, je m’arrête. en faisant ainsi, je ne vois en vérité rien qui ne soit aussi agréable et aussi confortable que ma maison. il est vrai que je trouve la superfluité1toujours superflue2 et que je remarque de la gêne même dans le raffinement et dans l’abondance. ai-je laissé quelque chose à 5 voir derrière moi ? j’y retourne ; c’est toujours mon chemin. je ne trace [à l'avance] aucune ligne déterminée, ni droite ni courbe. ne trouvé3-je pas à l’endroit où je vais ce que l’on m’avait dit ? comme il arrive souvent que les jugements des autres ne s’accordent pas avec les miens et que je les ai trouvés le plus souvent faux, je ne regrette pas ma peine : j’ai appris que ce qu’on disait n’y est pas. j’ai une constitution physique qui se plie à tout et un gout qui accepte tout, autant qu’homme au monde4. la 10 diversité des usages d’un peuple à l’autre ne m’affecte que par le plaisir de la variété. chaque usage a sa raison [d'être]. que ce soient des assiettes d’étain, de bois ou de terre cuite, [que ce soit] du bouilli ou du rôti, du beurre ou de l’huile de noix ou d’olive, [que ce soit] du chaud ou du froid, tout est un5 pour moi et si un que6, vieillissant, je blâme cette aptitude [qui me vient] d’une riche nature et que j’aurais besoin que la délicatesse [du gout] et le choix arrêtassent le manque de mesure de mon appétit et parfois soulageassent mon estomac. quand je me suis trouvé 15 ailleurs qu’en france et que, pour me faire une politesse, on m’a demandé si je voulais être servi à la française, je m’en suis moqué et je me suis toujours précipité vers les tables les plus garnies d’étrangers. j’ai honte de voir nos compatriotes enivrés de cette sotte manie [qui les porte à] s’effaroucher des manières contraires aux leurs: il leur semble qu’ils sont hors de leur élément s’ils sont hors de leur village. où qu’ils aillent, ils restent attachés à leurs façons [de vivre] et abominent celles des étrangers. retrouvent-ils un français en hongrie ? 20 ils fêtent cette aventure : les voilà à se rallier et à se recoudre7 ensemble, à condamner tant de moeurs barbares qu’ils voient. pourquoi ne seraient-elles pas barbares puisqu’elles ne sont pas françaises ? et encore ce sont les plus intelligents qui les ont remarquées, pour en médire8. la plupart d’entre eux ne partent en voyage que pour faire le retour. ils voyagent cachés et renfermés en eux-mêmes, avec une prudence taciturne9 et peu communicative, en se défendant contre la contagion d’un air inconnu. 25 ce que je dis de ceux-là me rappelle, dans un domaine semblable, ce que j’ai parfois observé chez quelques-uns de nos jeunes courtisans10. ils ne s’attachent qu’aux hommes de leur sorte, et nous regardent comme des gens de l’autre monde, avec dédain11 ou pitié. ôtez-leur les entretiens sur les mystères de la cour, ils sont hors de leur [seul] domaine, aussi niais pour nous, et malhabiles, que nous [le sommes pour eux. on dit bien vrai [quand on affirme] qu’un « honnête homme », c’est un« homme mêlé ». 30 au rebours12 [de nos compatriotes], je voyage fatigué de nos façons de vivre, non pour chercher des gascons en sicile (j’en ai laissé assez au pays) ; je cherche plutot des grecs, et des persans: c’est ceux-là que j’aborde, que j’observe; c’est à cela que je me prête et que je m’emploie. et qui plus est : il me semble que je n’ai guère rencontré de manières qui ne vaillent pas les nôtres. michel de montaigne, essais, livre iii, chapitre ix : « sur la vanité », « l’art de voyager» (extrait), translation en français moderne par a. lanly, © honoré champion (2002). 1. le luxe. 2. inutile. 3. l’usage est de remplacer e par é quand il y a inversion du sujet avec un verbe du 1er groupe (même si l’accent est aigu, la prononciation est celle d’un accent grave). 4. autant qu’un homme qui cotoie le monde (la société) se doit de le faire. 5. tout m’est égal. 6. tellement égal que. 7. retrouver. 8. les critiquer. 9. silencieuse. 10. hommes de la cour. 11. mépris. 12. au contraire 14 septembre 2016 par lecteursenvoyage dans infos commentaires ( 0 ) voyageurs en lecture, lecteurs en voyage thème transversal de l’année : le voyage. objectif : devenir un « voyageur » autonome des textes cad un vrai lecteur, qui fait donc une expérience personnelle en tournant les pages, un véritable itinéraire littéraire. mise en œuvre de chaque séquence ( nous suivrons l’ordre du descriptif) : d’abord une lecture privée silencieuse: je me familiarise peu à peu avec les corpus, j’essaie de dégager l’originalité de chaque document, pour les lectures cursives d’œuvres intégrales, tout moment de la journée ou de la semaine peut être mis à profit ( dans le bus, dans la nature, aux récrés, au cdi, au lit…) puis une lecture publique, collective : un cahier de lecture ou mieux un blog de classe pourront recevoir tous les apports des uns et des autres afin de préparer les lectures analytiques faites en classe. un fil de discussion pourra s’établir ainsi et on commencera le cours par la lecture des posts pour éliminer les incompréhensions relevées. quels posts puis-je y publier ? → étape 1 : réaction « naïve » devant le texte. – si le livre ( le texte ) était une couleur, un animal, un tableau, un vêtement, une musique, un plat, un goût, une odeur, un objet, un pays, une ville … je choisirais…. ? – si je devais illustrer le texte par une photo, une musique, un collage…je choisirais…. ? ( possibilité d’enregistrer et déposer votre lecture à haute voix!) – quelles sont pour moi les 2 phrases les plus importantes ? pourquoi ? – quelles formules m’ont plu ? déplu ? devrais-je retenir par cœur ? – quel personnage m’a frappé ( aimé ou détesté) ? quel acteur choisirais-je pour l’interpréter ? de quel costume l’habillerais-je ? ( pour du théâtre) – mes réactions de spectateur après la sortie à la paillette et la visite du tnb ( janvier 2017). → étape 2: en cours, on divisera la classe en 7 groupes de 5 lecteurs qui au bout de 30 mn maximum devront proposer des significations et manifester leur capacité à les justifier. argumenter en citant de plus en plus le texte pour justifier, infirmer, confirmer… les interprétations sera un objectif majeur de l’année. le pr